Je n’ai plus rien à cacher
plus envie de croire aux nuits où l’on se perd
je ne sais pas toi,
mais l’aube est toujours venue me chercher
je les laisse tournoyer là tout autour
aussi obscures qu’ils paressent
si je les vois, c’est qu’ils sont sous la lumière,
ces quelques fantomes qui se promènent avec moi
je n’ai plus rien à cacher
quelques animaux sauvages trainent dans mes cheveux
mais ils sont
juste ce que nous les laisseront être
toi et moi
leurs morsures et leurs poisons
des dessins, des antidotes
un peu de bruit parfois
mais je n’ai plus à cacher
l’innocence sous ma peau
viens glisse-y-toi