Pour quoi tu vis? Ou la leçon de l’oisillon
Samedi soir, le ciel encore faiblement éclairé, environ 5 mètres en-dessous des grands platanes, depuis le sol, petit, il tentait de s’envoler, sans succès. Je me suis arrêtée, depuis le trottoir, il s’élançait à répétition contre la porte d’un salon de beauté, on aurait dit qu’il cherchait à y entrer, pendant un instant je me suis demandé s’il était un habitué. Puis…