Mes doigts, sur le clavier, oscillent entre le tsunami et la goutte de pluie. Concision ou épanchement.
Tout d’abord, vous souhaiter des journées riches, riches de vous-mêmes, riches de vos présences.
Elle délire encore…
Non, je ne délire pas, je viens de boire un chocolat froid au lait de soja avec trois glaçons en forme de cœur, sur mon balcon à température ambiante, douce, sous un ciel bleu.
Et je découvre, chaque jour, un peu plus la place qu’il est possible d’avoir en moi, avec moi au quotidien, lorsque j’accepte d’être à un endroit, dans une seule action à la fois.
Dans l’accueil de cette unique et souvent simple chose.
Un téléphone à la caisse de retraites parce que j’y comprends rien, et observer tel un explorateur … la voix à l’autre bout du fil qui magiquement se pose… les informations données… la blague qui se fait place, et le rire partagé.
Oui, j’insiste, j’affirme, la magie est là. Nous en sommes tous friands et porteurs. J’en étais même surprise aujourd’hui…
Etre là, non pas dans sa tête au pied des pensées frustrantes « j’ai autre chose à faire », « encore des démarches administratives », ni dans les attentes « ce soir, il faut que je sois à l’heure parce que sinon … », mais là, ici. Point.
Ni contre, ni pour. Avec. Et découvrir.
Là, avec le sachet de chocolat en poudre et la cuillère.
Le silence vient de me caresser… riant avec les enfants dans la cour.
Je vous en envoie un peu, où que vous soyez, et si vous êtes là où vous êtes ce sera plus simple pour qu’il arrive.
Merci du fond de mes multiples dimensions, mon cœur et ma tête… d’être.